Article créé le 14/11/2015
Suite aux attentats meurtriers qui se sont produits à Paris et dans le département de la Seine-Saint-Denis dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, Didier Martin, préfet du Gard, a réuni ce matin en préfecture l’État-major de sécurité pour faire un point sur la situation du département et évoquer les possibles conséquences de l’état d’urgence décrété à minuit par le président de la République.
L’État-major de sécurité est une instance qui réunit, autour du préfet et des procureurs de la République de Nîmes et d’Alès, les membres du corps préfectoral et les responsables des services de sécurité concernés.
Les dispositions suivantes ont été prises, d’application immédiate sur l’ensemble du département du Gard :
- mobilisation renforcée des policiers et gendarmes dans le cadre du plan Vigipirate, avec une attention spéciale sur les points sensibles du département ;
- autorisation donnée aux policiers et gendarmes de procéder en opportunité à des contrôles d’identités ainsi qu’à des fouilles de véhicule ;
- en matière de manifestations publiques (rencontres sportives, fêtes votives, événements culturels), les organisateurs sont appelés à une vigilance particulière. S’ils le jugent nécessaire, il leur appartient, à leur initiative, de reporter ou d’annuler la manifestation.
Dans ce contexte particulier, le préfet du Gard appelle les gardoises et les gardois à la vigilance et au sang froid et leur recommande de contacter les forces de l’ordre en composant le numéro 17, s’ils ont connaissance de faits suspects.
Si certains sont sans nouvelle d’un proche et souhaitent signaler sa disparition, ils peuvent remplir le formulaire en ligne surwww.securite.interieur.gouv.fr – et seront alors recontactés rapidement par un officier de police judiciaire. S’ils sont en possession d’éléments sur les récents événements, ils peuvent également les communiquer de façon anonyme par le biais de ce site. La préfecture de police a enfin mis en place un numéro vert d’information au public : le 0 800 40 60 05.
Le Président de la République M. François HOLLANDE a décrété un deuil national de trois jours, à partir d’aujourd’hui, samedi 14 novembre, pour marquer l’hommage et la solidarité de la Nation aux défunts des événements particulièrement dramatiques, qui se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015 à Paris et en Seine-Saint-Denis. Il a demandé que les drapeaux soient mis en berne sur les bâtiments officiels, « en signe de deuil national ». Le préfet du Gard demande aux maires de bien vouloir respecter ces mesures.